Indicateur | baromètre français des prix de l'énergie

 

 

En partenariat avec

Mise à jour du 16 mai 2017

 

 

 

 

 

 

Le baromètre des prix de l'énergie est également disponible pour l'Allemagne et la Pologne.
Pour plus d'information, voir http://energytransparency.info/

Mise à jour du 20 mars 2017

Les prix de l’énergie stables en février

- Après 5 mois de hausse consécutifs, les prix de l’énergie sont restés stables au mois de février
- Le prix du baril de pétrole s’est stabilisé en février, expliquant en grande partie la stabilité des prix observée

Les prix de l’énergie se sont stabilisés en février, après 5 mois consécutifs de hausse largement liée à l’augmentation des prix des énergies fossiles.
Le prix du pétrole s’est stabilisé en février 2017, après plusieurs mois de hausse liée notamment aux dynamiques enclenchées par les pays producteurs de pétrole pour mieux maîtriser leurs volumes de production. Cela a des conséquences sur le prix des carburants pour les transports, mais aussi du fioul domestique, qui affichent des évolutions modestes. Il en va de même pour le prix du gaz naturel dont les cours sont légèrement orientés à la baisse.
Le fioul domestique a connu une légère baisse de 0,3%, s’expliquant aussi par la fin de la période hivernale. De leur côté, essence et diesel ont augmenté respectivement de 0,4% et 0,1%.

 

 

Le gaz naturel a quant à lui baissé de 0,5%, après une forte hausse en janvier. Cette baisse, que l’on retrouve aussi dans le tarif réglementé du gaz, reflète la baisse des coûts d’approvisionnement des fournisseurs observée pendant le mois de Janvier.
Le baromètre des prix de l’énergie reste toutefois à un niveau assez élevé, proche des niveaux atteints entre 2012 et 2014.
On retrouve une tendance identique à la stabilisation des prix de l’énergie en Europe ; ainsi, en Allemagne, le baromètre des prix de l’énergie affiche une hausse modeste, de 0,3% en février. Si le prix de l’électricité augmente plus régulièrement en Allemagne qu’en France – où la loi prévoit une revalorisation encadrée par les pouvoirs publics qui a généralement lieu en juillet – on observe des tendances similaires pour les carburants, les transports et le gaz.

 

 

- Après 5 mois de hausse consécutifs, les prix de l’énergie sont restés stables au mois de février
- Le prix du baril de pétrole s’est stabilisé en février, expliquant en grande partie la stabilité des prix observée

Les prix de l’énergie se sont stabilisés en février, après 5 mois consécutifs de hausse largement liée à l’augmentation des prix des énergies fossiles.
Le prix du pétrole s’est stabilisé en février 2017, après plusieurs mois de hausse liée notamment aux dynamiques enclenchées par les pays producteurs de pétrole pour mieux maîtriser leurs volumes de production. Cela a des conséquences sur le prix des carburants pour les transports, mais aussi du fioul domestique, qui affichent des évolutions modestes. Il en va de même pour le prix du gaz naturel dont les cours sont légèrement orientés à la baisse.
Le fioul domestique a connu une légère baisse de 0,3%, s’expliquant aussi par la fin de la période hivernale. De leur côté, essence et diesel ont augmenté respectivement de 0,4% et 0,1%.

 

 

Le gaz naturel a quant à lui baissé de 0,5%, après une forte hausse en janvier. Cette baisse, que l’on retrouve aussi dans le tarif réglementé du gaz, reflète la baisse des coûts d’approvisionnement des fournisseurs observée pendant le mois de Janvier.
Le baromètre des prix de l’énergie reste toutefois à un niveau assez élevé, proche des niveaux atteints entre 2012 et 2014.
On retrouve une tendance identique à la stabilisation des prix de l’énergie en Europe ; ainsi, en Allemagne, le baromètre des prix de l’énergie affiche une hausse modeste, de 0,3% en février. Si le prix de l’électricité augmente plus régulièrement en Allemagne qu’en France – où la loi prévoit une revalorisation encadrée par les pouvoirs publics qui a généralement lieu en juillet – on observe des tendances similaires pour les carburants, les transports et le gaz.

 

 

Aurélien Saussay, Economiste, OFCE

Le baromètre des prix de l'énergie est également disponible pour l'Allemagne et la Pologne.
Pour plus d'information, voir http://energytransparency.info/

Mise à jour du 22 février 2017

Hausse de 4,5% des prix de l’énergie en France en Janvier 2017

- Le mois de janvier est marqué par une forte hausse de l’ensemble des énergies fossiles
- Hausse de 10% des prix du fioul domestique au milieu de l’hiver
- Le prix du diesel se rapproche de celui de l’essence avec l’entrée de nouvelles mesures fiscales

Le prix des énergies mesuré par le baromètre des prix de l’énergie poursuit son augmentation en France en janvier 2017, suivant la hausse continue du cours des énergies fossiles. Plusieurs mesures de fiscalité environnementale, portant notamment sur le rééquilibrage de la fiscalité entre essence et diesel, sur le gaz et le fioul domestique contribuent également à renchérir le prix des énergies les plus polluantes. Le baromètre des prix de l’énergie atteint ainsi des niveaux inédits depuis l’été 2014 pour se rapprocher de son plus haut niveau depuis 2010. Seul les prix de l’électricité restent stables : le tarif réglementé de l’électricité n’est en effet réévalué qu’une seule fois par an.
Les prix de l’énergie ont augmenté de 4,5% au mois de janvier 2017 par rapport aux prix du mois de décembre 2016. Le fioul domestique est l’énergie qui connaît la plus forte hausse, supérieure à 10%. Cette augmentation correspond à la fois à la hausse continue des prix du pétrole sur les marchés internationaux, mais aussi à une revalorisation de la fiscalité environnementale avec l’augmentation de 23% de la Taxe Intérieure sur les Consommations de Produits Energétiques. La TICPE, qui représente la 4e recette de l’État après la TVA, l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés, est notamment affectée au financement des transferts de compétences aux collectivités territoriales, mais aussi au développement des infrastructures de transports et des énergies propres.

 

 

Sur les marchés internationaux, la tendance haussière observée depuis quelques mois se confirme. Le cours du brut reste marqué par la décision de l’OPEP en novembre 2016 de restreindre la production pour la première fois depuis 2008. Le prix du baril s’établissait en janvier 2017 autour de 55 dollars quand il restait inférieur à 35 dollars un an auparavant.

 

 

Les carburants ont eux aussi connus une hausse significative, notamment pour le diesel (+8,3%), et dans une moindre mesure l’essence (+5,5%). Cette évolution traduit une refonte en profondeur de la fiscalité des carburants, visant à contrebalancer l’avantage historique accordé au diesel contre l’essence en France. En effet le diesel, principale source des pics de pollution de cet hiver, a vu sa fiscalité fortement augmenter, pour la rapprocher de celle de l’essence qui a simultanément été réduite. Ces mesures se traduisent déjà pour partie sur le marché automobile, où les vente des véhicules diesel ont connu un net retrait, représentant pour la première fois depuis plus de 20 ans moins de 50% des ventes de véhicules neufs.
Le gaz a lui aussi connu une nette progression (+4,3%), en raison à la fois de la hausse du tarif réglementé lié au renchérissement des coûts d’approvisionnement, et à l’augmentation de la taxe intérieure sur les consommations de gaz naturel (TICGN) de 1,70€/MWh. Il faut toutefois noter que les tarifs réglementés du gaz demeurent inférieurs en janvier 2017 à leur niveau d’il y a un an*.
Si les autres pays européens connaissent eux aussi une hausse des prix de l’énergie, celle-ci reste plus modeste. En Allemagne, le baromètre des prix de l’énergie révèle une hausse de 0,9% des prix aux consommateurs, poursuivant la tendance observée depuis quelques mois.
Malgré une augmentation remarquable, la contribution des prix de l’énergie à l’inflation reste modeste, de l’ordre de 0,2% sur une inflation totale observée de 1,4% sur un an. Ces moyennes masquent néanmoins l’hétérogénéité de l’impact de la hausse du prix des carburants et du fioul domestique. La facture énergétique représente en effet une part plus importante du budget des ménages les plus modestes, qui sont par ailleurs plus susceptibles de se chauffer au fioul et d’être en situation de précarité énergétique. Ces foyers sont donc les premiers touchés par ces évolutions de prix.

 

 

- Le mois de janvier est marqué par une forte hausse de l’ensemble des énergies fossiles
- Hausse de 10% des prix du fioul domestique au milieu de l’hiver
- Le prix du diesel se rapproche de celui de l’essence avec l’entrée de nouvelles mesures fiscales

Le prix des énergies mesuré par le baromètre des prix de l’énergie poursuit son augmentation en France en janvier 2017, suivant la hausse continue du cours des énergies fossiles. Plusieurs mesures de fiscalité environnementale, portant notamment sur le rééquilibrage de la fiscalité entre essence et diesel, sur le gaz et le fioul domestique contribuent également à renchérir le prix des énergies les plus polluantes. Le baromètre des prix de l’énergie atteint ainsi des niveaux inédits depuis l’été 2014 pour se rapprocher de son plus haut niveau depuis 2010. Seul les prix de l’électricité restent stables : le tarif réglementé de l’électricité n’est en effet réévalué qu’une seule fois par an.
Les prix de l’énergie ont augmenté de 4,5% au mois de janvier 2017 par rapport aux prix du mois de décembre 2016. Le fioul domestique est l’énergie qui connaît la plus forte hausse, supérieure à 10%. Cette augmentation correspond à la fois à la hausse continue des prix du pétrole sur les marchés internationaux, mais aussi à une revalorisation de la fiscalité environnementale avec l’augmentation de 23% de la Taxe Intérieure sur les Consommations de Produits Energétiques. La TICPE, qui représente la 4e recette de l’État après la TVA, l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés, est notamment affectée au financement des transferts de compétences aux collectivités territoriales, mais aussi au développement des infrastructures de transports et des énergies propres.

 

 

Sur les marchés internationaux, la tendance haussière observée depuis quelques mois se confirme. Le cours du brut reste marqué par la décision de l’OPEP en novembre 2016 de restreindre la production pour la première fois depuis 2008. Le prix du baril s’établissait en janvier 2017 autour de 55 dollars quand il restait inférieur à 35 dollars un an auparavant.

 

 

Les carburants ont eux aussi connus une hausse significative, notamment pour le diesel (+8,3%), et dans une moindre mesure l’essence (+5,5%). Cette évolution traduit une refonte en profondeur de la fiscalité des carburants, visant à contrebalancer l’avantage historique accordé au diesel contre l’essence en France. En effet le diesel, principale source des pics de pollution de cet hiver, a vu sa fiscalité fortement augmenter, pour la rapprocher de celle de l’essence qui a simultanément été réduite. Ces mesures se traduisent déjà pour partie sur le marché automobile, où les vente des véhicules diesel ont connu un net retrait, représentant pour la première fois depuis plus de 20 ans moins de 50% des ventes de véhicules neufs.
Le gaz a lui aussi connu une nette progression (+4,3%), en raison à la fois de la hausse du tarif réglementé lié au renchérissement des coûts d’approvisionnement, et à l’augmentation de la taxe intérieure sur les consommations de gaz naturel (TICGN) de 1,70€/MWh. Il faut toutefois noter que les tarifs réglementés du gaz demeurent inférieurs en janvier 2017 à leur niveau d’il y a un an*.
Si les autres pays européens connaissent eux aussi une hausse des prix de l’énergie, celle-ci reste plus modeste. En Allemagne, le baromètre des prix de l’énergie révèle une hausse de 0,9% des prix aux consommateurs, poursuivant la tendance observée depuis quelques mois.
Malgré une augmentation remarquable, la contribution des prix de l’énergie à l’inflation reste modeste, de l’ordre de 0,2% sur une inflation totale observée de 1,4% sur un an. Ces moyennes masquent néanmoins l’hétérogénéité de l’impact de la hausse du prix des carburants et du fioul domestique. La facture énergétique représente en effet une part plus importante du budget des ménages les plus modestes, qui sont par ailleurs plus susceptibles de se chauffer au fioul et d’être en situation de précarité énergétique. Ces foyers sont donc les premiers touchés par ces évolutions de prix.

 

 

Aurélien Saussay, Economiste, OFCE

Le baromètre des prix de l'énergie est également disponible pour l'Allemagne et la Pologne.
Pour plus d'information, voir http://energytransparency.info/

Mise à jour du 17 janvier 2017

Les prix de l’énergie au plus haut depuis 18 mois

- La hausse du cours des énergies fossiles continue à tirer vers le haut les prix de l’énergie.
- Le prix du gaz en hausse de plus de 2%, le prix du fioul en hausse de près de 3%.

Les prix de l’énergie ont augmenté de 0,9% en France en décembre 2016 par rapport au mois précédent, tirés par la hausse continue du cours du pétrole. Le baromètre des prix de l’énergie (BPE-France) atteint son plus haut niveau depuis 18 mois.
Ce sont les combustibles fossiles, pétrole et gaz en tête, qui soutiennent cette dynamique. Les prix du pétrole ont en effet poursuivi leur augmentation au cours du mois de décembre pour retrouver leur niveau de janvier 2015, se stabilisant un peu au-dessus des 50$ le baril. Ce mouvement haussier résulte en bonne partie de l’accord conclu entre les membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) et la Russie fin novembre : pour la première fois depuis 2001, ces pays producteurs ont décidé d’une réduction volontaire et coordonnée de la production, afin d’enrayer la faiblesse des cours observée depuis l’été 2014.

 

 

Cette dynamique s’est rapidement répercutée sur les prix consommateurs, avec notamment une augmentation de 2,8% du prix du fioul domestique en décembre, soutenu par le regain annuel de demande à la veille de la période hivernale. En parallèle, le prix de l’essence a augmenté de 0,6% et celui du diesel de 1% par rapport au mois de novembre 2016. La plus large part des taxes (60%) dans le prix de ces deux carburants le rend en effet moins sensible aux variations des cours du baril de brut.

 

 

Pour sa part, le gaz naturel a poursuivi sa hausse entamée depuis septembre 2016, avec une augmentation de 2% au mois de décembre. Cette augmentation résulte de la réévaluation mensuelle du tarif du gaz réglementé. Ce tarif est calculé à partir des variations du cours du Brent et du cours des contrats d’importation mensuel, trimestriel et annuel de gaz naturel en France et aux Pays-Bas – principales sources de l’approvisionnement français. Ces différentes composantes sont toutes orientées à la hausse depuis la fin de l’été 2016, ce qui se traduit par une augmentation mensuelle régulière du prix du gaz pour les consommateurs. De son côté, le prix de l’électricité – dont le tarif réglementé n’est réévalué qu’une fois par an – est resté stable.
La contribution de la dynamique des prix de l’énergie à l’inflation est significative en décembre 2016. Alors que les dépenses d’énergies représentent moins de 7% des dépenses des ménages, les prix de l’énergie ont contribué plus d’un sixième, ou près de 17%, de l’inflation en variation annuelle observée en décembre 2016, soit 0,1% sur un total de 0,6%.
Le Baromètre des prix de l’énergie démontre que des tendances similaires sont actuellement à l’œuvre dans les autres pays européens. Ces mouvements de prix conjoints s’expliquent par l’intégration des marchés européens du gaz naturel d’une part, et de la dépendance commune aux importations extérieurs de pétrole brut – et donc aux cours internationaux du pétroles – d’autre part.

 

- La hausse du cours des énergies fossiles continue à tirer vers le haut les prix de l’énergie.
- Le prix du gaz en hausse de plus de 2%, le prix du fioul en hausse de près de 3%.

Les prix de l’énergie ont augmenté de 0,9% en France en décembre 2016 par rapport au mois précédent, tirés par la hausse continue du cours du pétrole. Le baromètre des prix de l’énergie (BPE-France) atteint son plus haut niveau depuis 18 mois.
Ce sont les combustibles fossiles, pétrole et gaz en tête, qui soutiennent cette dynamique. Les prix du pétrole ont en effet poursuivi leur augmentation au cours du mois de décembre pour retrouver leur niveau de janvier 2015, se stabilisant un peu au-dessus des 50$ le baril. Ce mouvement haussier résulte en bonne partie de l’accord conclu entre les membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) et la Russie fin novembre : pour la première fois depuis 2001, ces pays producteurs ont décidé d’une réduction volontaire et coordonnée de la production, afin d’enrayer la faiblesse des cours observée depuis l’été 2014.

 

 

Cette dynamique s’est rapidement répercutée sur les prix consommateurs, avec notamment une augmentation de 2,8% du prix du fioul domestique en décembre, soutenu par le regain annuel de demande à la veille de la période hivernale. En parallèle, le prix de l’essence a augmenté de 0,6% et celui du diesel de 1% par rapport au mois de novembre 2016. La plus large part des taxes (60%) dans le prix de ces deux carburants le rend en effet moins sensible aux variations des cours du baril de brut.

 

 

Pour sa part, le gaz naturel a poursuivi sa hausse entamée depuis septembre 2016, avec une augmentation de 2% au mois de décembre. Cette augmentation résulte de la réévaluation mensuelle du tarif du gaz réglementé. Ce tarif est calculé à partir des variations du cours du Brent et du cours des contrats d’importation mensuel, trimestriel et annuel de gaz naturel en France et aux Pays-Bas – principales sources de l’approvisionnement français. Ces différentes composantes sont toutes orientées à la hausse depuis la fin de l’été 2016, ce qui se traduit par une augmentation mensuelle régulière du prix du gaz pour les consommateurs. De son côté, le prix de l’électricité – dont le tarif réglementé n’est réévalué qu’une fois par an – est resté stable.
La contribution de la dynamique des prix de l’énergie à l’inflation est significative en décembre 2016. Alors que les dépenses d’énergies représentent moins de 7% des dépenses des ménages, les prix de l’énergie ont contribué plus d’un sixième, ou près de 17%, de l’inflation en variation annuelle observée en décembre 2016, soit 0,1% sur un total de 0,6%.
Le Baromètre des prix de l’énergie démontre que des tendances similaires sont actuellement à l’œuvre dans les autres pays européens. Ces mouvements de prix conjoints s’expliquent par l’intégration des marchés européens du gaz naturel d’une part, et de la dépendance commune aux importations extérieurs de pétrole brut – et donc aux cours internationaux du pétroles – d’autre part.

 

Aurélien Saussay, Economiste, OFCE

Le baromètre des prix de l'énergie est également disponible pour l'Allemagne et la Pologne.
Pour plus d'information, voir http://energytransparency.info/

Mise à jour du 15 décembre 2016

Les prix de l’énergie en hausse pour le troisième mois consécutif

- Tirés par les cours du pétrole et du gaz, les prix de l’énergie ont augmenté de 0,9% en novembre par rapport à octobre
- Une hausse importante des prix du fioul domestique au début de la période hivernale
- Les prix de l’électricité et des combustibles solides (bois et dérivés) sont restés stables

Les prix de l’énergie ont augmenté de 0,9% en novembre par rapport à octobre, selon le Baromètre des prix de l’énergie en France (BPE-France) lancé aujourd’hui par l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques (OFCE) et European Climate Foundation (ECF). C’est le troisième mois de hausse consécutif en France, après 2 baisses significatives en juillet et en août.
Ce Baromètre sera désormais publié chaque mois afin de suivre au plus près l’évolution des prix de l’énergie pour les ménages.
Le cours du baril de pétrole (Brent) a connu une hausse importante depuis l’été, dépassant les 52 dollars tout au long du mois d’octobre et restant au-dessus de 45 dollars en novembre. Cette augmentation s’est répercutée progressivement sur les prix des carburants liquides et du fioul domestique. S’y est ajoutée la hausse saisonnière du prix du fioul domestique, qui intervient chaque année à l’automne, lorsque les consommateurs anticipent l’arrivée de l’hiver et remplissent leur cuve.

 

 

A l’inverse, les prix de l’électricité sont restés stables en novembre, tandis que les prix du gaz ont connu une hausse comprise entre 1% et 2% selon les offres, reflétant la hausse des prix des importations de gaz naturel européennes sur l’ensemble de l’année, ainsi que l’indexation de plus de la moitié du gaz consommé en Europe sur les cours du pétrole.
L’orientation à la hausse du BPE-France en novembre s’explique donc essentiellement par l’évolution récente du marché du pétrole, dont les produits dérivés constituent un peu plus de la moitié de la facture énergétique des ménages, contre moins d’un tiers pour l’électricité.

 

 

Malgré leur augmentation récente, les prix de l’énergie pour les ménages en France restent largement inférieurs aux niveaux record atteints entre 2011 et 2014. Sur cette période, le Baromètre des prix de l’énergie a connu ses plus hauts niveaux, principalement en raison d’une forte hausse des prix du baril, installés durablement au-dessus des 100 dollars jusqu’en septembre 2014. Même si le cours du gaz est bien moins volatil que celui du pétrole, le gaz a lui aussi connu un pic en 2014, avant une baisse régulière tout au long de l’année 2015. La légère remontée du cours international du gaz depuis juin 2016 commence aujourd’hui à se faire sentir sur le marché du gaz domestique en France.
Entre 2010 et 2015, les prix de l’électricité ont connu une augmentation régulière. Cela s’explique par les hausses annuelles des tarifs réglementés de l’électricité (qui concernent aujourd’hui 80% des ménages) chaque année en juillet. Ces hausses reflètent les besoins d’investissements dans les réseaux électriques mais aussi dans les capacités de production nucléaires, renouvelables et thermiques. Elles se traduisent par une hausse régulière du prix unitaire du kWh électrique, mais aussi des différentes taxes permettant de financer la solidarité avec les plus démunis et les territoires d’Outre-Mer, ainsi que le développement des énergies renouvelables.
Il en va de même pour le gaz, qui a connu lui aussi une évolution à la hausse. Cependant, en sus des augmentations règlementaires, les prix du gaz reflètent également les évolutions du cours des importations de gaz naturel européenne.
De leur côté, les produits dérivés du pétrole que sont le diesel, l’essence et le fioul domestique ont connu une hausse importante entre 2010 et 2012, puis une forte baisse à partir de 2014, reflétant l’évolution du cours du baril. Les prix des produits pétroliers ont connu un plus bas de quinze ans en janvier 2016, avant de remonter légèrement tout au long de l’année.
Les évolutions des prix de l’énergie en France sont largement comparables à celles observées ailleurs en Europe. Les prix de l’énergie ont augmenté partout en octobre, dans des proportions similaires à celles observées en France. Les prix de l’énergie en France sont légèrement supérieurs à la moyenne européenne. Cela cache des disparités importantes, notamment liées à la fiscalité sur les carburants (plus élevé sur les carburants en France que dans la moyenne des pays de l’Union Européenne). Toutefois les prix de l’électricité demeurent en France bien inférieurs à ceux de la moyenne européenne ou de l’Allemagne.

 

 

- Tirés par les cours du pétrole et du gaz, les prix de l’énergie ont augmenté de 0,9% en novembre par rapport à octobre
- Une hausse importante des prix du fioul domestique au début de la période hivernale
- Les prix de l’électricité et des combustibles solides (bois et dérivés) sont restés stables

Les prix de l’énergie ont augmenté de 0,9% en novembre par rapport à octobre, selon le Baromètre des prix de l’énergie en France (BPE-France) lancé aujourd’hui par l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques (OFCE) et European Climate Foundation (ECF). C’est le troisième mois de hausse consécutif en France, après 2 baisses significatives en juillet et en août.
Ce Baromètre sera désormais publié chaque mois afin de suivre au plus près l’évolution des prix de l’énergie pour les ménages.
Le cours du baril de pétrole (Brent) a connu une hausse importante depuis l’été, dépassant les 52 dollars tout au long du mois d’octobre et restant au-dessus de 45 dollars en novembre. Cette augmentation s’est répercutée progressivement sur les prix des carburants liquides et du fioul domestique. S’y est ajoutée la hausse saisonnière du prix du fioul domestique, qui intervient chaque année à l’automne, lorsque les consommateurs anticipent l’arrivée de l’hiver et remplissent leur cuve.

 

 

A l’inverse, les prix de l’électricité sont restés stables en novembre, tandis que les prix du gaz ont connu une hausse comprise entre 1% et 2% selon les offres, reflétant la hausse des prix des importations de gaz naturel européennes sur l’ensemble de l’année, ainsi que l’indexation de plus de la moitié du gaz consommé en Europe sur les cours du pétrole.
L’orientation à la hausse du BPE-France en novembre s’explique donc essentiellement par l’évolution récente du marché du pétrole, dont les produits dérivés constituent un peu plus de la moitié de la facture énergétique des ménages, contre moins d’un tiers pour l’électricité.

 

 

Malgré leur augmentation récente, les prix de l’énergie pour les ménages en France restent largement inférieurs aux niveaux record atteints entre 2011 et 2014. Sur cette période, le Baromètre des prix de l’énergie a connu ses plus hauts niveaux, principalement en raison d’une forte hausse des prix du baril, installés durablement au-dessus des 100 dollars jusqu’en septembre 2014. Même si le cours du gaz est bien moins volatil que celui du pétrole, le gaz a lui aussi connu un pic en 2014, avant une baisse régulière tout au long de l’année 2015. La légère remontée du cours international du gaz depuis juin 2016 commence aujourd’hui à se faire sentir sur le marché du gaz domestique en France.
Entre 2010 et 2015, les prix de l’électricité ont connu une augmentation régulière. Cela s’explique par les hausses annuelles des tarifs réglementés de l’électricité (qui concernent aujourd’hui 80% des ménages) chaque année en juillet. Ces hausses reflètent les besoins d’investissements dans les réseaux électriques mais aussi dans les capacités de production nucléaires, renouvelables et thermiques. Elles se traduisent par une hausse régulière du prix unitaire du kWh électrique, mais aussi des différentes taxes permettant de financer la solidarité avec les plus démunis et les territoires d’Outre-Mer, ainsi que le développement des énergies renouvelables.
Il en va de même pour le gaz, qui a connu lui aussi une évolution à la hausse. Cependant, en sus des augmentations règlementaires, les prix du gaz reflètent également les évolutions du cours des importations de gaz naturel européenne.
De leur côté, les produits dérivés du pétrole que sont le diesel, l’essence et le fioul domestique ont connu une hausse importante entre 2010 et 2012, puis une forte baisse à partir de 2014, reflétant l’évolution du cours du baril. Les prix des produits pétroliers ont connu un plus bas de quinze ans en janvier 2016, avant de remonter légèrement tout au long de l’année.
Les évolutions des prix de l’énergie en France sont largement comparables à celles observées ailleurs en Europe. Les prix de l’énergie ont augmenté partout en octobre, dans des proportions similaires à celles observées en France. Les prix de l’énergie en France sont légèrement supérieurs à la moyenne européenne. Cela cache des disparités importantes, notamment liées à la fiscalité sur les carburants (plus élevé sur les carburants en France que dans la moyenne des pays de l’Union Européenne). Toutefois les prix de l’électricité demeurent en France bien inférieurs à ceux de la moyenne européenne ou de l’Allemagne.

 

 

Aurélien Saussay, Economiste, OFCE

Le baromètre des prix de l'énergie est également disponible pour l'Allemagne et la Pologne.
Pour plus d'information, voir http://energytransparency.info/

Copyright © 2015 - All Rights Reserved - OFCE 10 Place de Catalogne 75014  Paris

   

Mentions légales